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Exposition Art Contemporain : Michele Ciacciofera Le musée d’art contemporain de la Haute-Vienne est heureux d’inviter l’artiste italien Michele Ciacciofera à investir exceptionnellement l’ensemble du musée à l’occasion de sa première exposition muséale en France.
Orchestré autour de l’escalier hélicoïdal du château, l’accrochage se déploie ainsi sur l’ensemble des 3 plateaux et nous entraine dans un récit où se mêlent l’organique et l’inorganique, le fragment et le fossile, le politique, l’écriture et l’archive. Michele Ciacciofera conçoit ici un accrochage rhyzomatique où chaque œuvre entre en résonance et se connecte à l’ensemble et place la question du savoir et de notre rapport au passage du temps et à la sédimentation historique au cœur de sa réflexion.
Exposition Art Contemporain : EPHEMERA – Sadrie Alves EPHEMERA, propose à un artiste de nous faire partager son regard au travers d’une production de dessins et de textes, diffusés et partagés sur cette page. Au fil des chapitres d’EPHEMERA, vous avez la possibilité de constituer votre propre collection d’images, de vous les approprier et de nous faire part de vos productions.
Inauguré en mai 2020 par le Musée, le projet EPHEMERA a ainsi invité des artistes français et étrangers aussi divers que le peintre américain Michael Manning, le graffeur marseillais Morgan Patimo ou encore l’aquarelliste hollandaise Henriette von Muencchausen.
Pour ce 7ème chapitre, le musée a convié l’artiste performeuse et graphiste Sadrie Alves. Née en 1997, Sadrie Alves est une artiste brésilienne et belge basée à Bruxelles. Son activité artistique se fonde dans le design graphique, et se développe récemment davantage autour du dessin, de la création d’œuvres in situ et de performances. Sadrie Alves s’intéresse principalement aux figures archétypales et aux histoires populaires et mythologiques.
A l’occasion de cette carte blanche, l’artiste belge propose de rejouer les traditionnels papel picado, des papiers découpés mexicains suspendus dans l’espace public, pour le public du musée. A l’aide des dessins réalisés par l’artiste, découpez et coloriez votre propre papel picado, servant tout à la fois de masque de carnaval que de petits fanions décoratifs. Vous pouvez vous prendre en photo avec votre papel picado et nous le renvoyer par mail ou sur instagram @chateau_rochechouart
Exposition Art Contemporain : Dans les coulisses : présentation d'un chantier de collection Dans le cadre d’un vaste chantier de rénovation et d’extension de ses réserves, le musée entame en 2021 son chantier de collection. Depuis 1985, le musée a constitué une collection de références autour de 3 grandes thématiques : le rapport au paysage, à l’Histoire et à l’imaginaire. La collection se divise en 2 grands ensembles; le fonds Raoul Hausmann (800 œuvres) et la collection contemporaine (470 œuvres) couvrant la fin des années 1960 à aujourd’hui. C’est ainsi 1270 œuvres qui sont actuellement inscrites à l’inventaire du musée et consultables sur notre base de données en ligne. Dans le cadre de ce chantier de collection, les équipes du musée ont entamé un récolement. Conformément au code du patrimoine, les établissements labellisés "musées de France" doivent récoler leurs collections tous les 10 ans. Le récolement est l’opération qui consiste à vérifier pour chaque œuvre, sa localisation, son état, son marquage, la qualité de son conditionnement ainsi que, le cas échéant, les différentes sources documentaires associées (archives, dossiers d’œuvres, catalogues). Le récolement est une mission essentielle pour la connaissance de la collection et sa bonne conservation. Afin de mieux faire connaître l’ensemble de ces missions souvent invisibles, le musée met en place un chantier ouvert qui vous permet d'en suivre l'évolution et de découvrir quelques œuvres récemment restaurées. Pour ce premier volet, le musée a fait le choix d’une entrée performative en mettant en avant des œuvres sur le mouvement et le déplacement du corps.
Exposition Art Contemporain : L'œil du serpent Cette nouvelle exposition collective présente, durant tout l’automne sur l’ensemble du premier étage du musée, le travail de 7 artistes autour de la notion d’animisme et des mythologies primitives. Empruntant son titre à un recueil de contes folkloriques japonais, l’exposition nous plonge au cœur d’un monde de croyances et de rites à travers le regard singulier de ces artistes internationales peu montrées en France.
De générations et cultures différentes, ces sept artistes marquent toutes un intérêt pour le rapport à la terre, au végétal, et à une certaine force vitale. L’exposition rassemble ainsi plusieurs nouvelles acquisitions du musée (Carolina Caycedo, Simone Fattal, Sophie Podolski) et une installation in situ créée par l’artiste néo-zélandaise Kate Newby spécifiquement pour la Salle des Chasses du château.
L’œil du serpent propose ainsi une expérience de la métamorphose entre rêve et pensée magique où l’homme et la nature fusionnent. Les dessins aux teintes bleutées de Chioma Ebinama, évoquant les esprits de la mythologie Igbo, répondent aux sculptures de Kiki Smith où les figures féminines enlacent et dansent avec lion, loup et ours.
L’exposition aborde également la puissance méditative du paysage, au cœur des préoccupations de Kate Newby dont la pratique se fonde ici sur un travail de collecte, d’attention et de composition, ou à travers les tentatives de Simone Fattal de capter les formes mouvantes des nuages afin de créer un nouvel horizon.
Enfin, l’ensemble de ces formes poétiques révèlent une réflexion profonde sur l’écologie, le retour aux savoir-faire ancestraux et à la nécessité d’inventer de nouveaux modèles alternatifs pour habiter le monde.
Cette exposition a été rendue possible grâce au soutien des galeries Balice Hertling (Paris), Catinca Tabacaru (Bucarest), Instituto de vision (Bogota), KOW (Berlin) ainsi que de l’Estate Barbara Hammer, Joëlle de La Casinière et Catherine Podolski.
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